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Les bouchons coûtent près de € 500.000 par jour
BRUXELLES En 2002, les Belges ont parcouru 26,2 milliards de kilomètres sur les autoroutes, où ils ont perdu 9 millions d’heures dans les embouteillages, ce qui aura coûté la bagatelle de € 114 millions à la société belge, mais surtout à la Flandre. C’est ce qui ressort des chiffres des services fédéraux du Transport et de la Mobilité, analysés par une spin-off universitaire de Louvain, Transport & Mobility.
Depuis les années 1970, le trafic sur les autoroutes est régulièrement mesuré grâce à des appareils placés dans l’asphalte et des caméras entrées en service depuis quelques années. En 2002, les Belges ont parcouru 26,2 milliards de kilomètres sur les autoroutes, ce qui correspond à environ un tiers du trafic total sur le réseau routier belge.
Deux tiers du trafic autoroutier ont lieu en Flandre.
Transport & Mobility a également dressé un hit parade des endroits les plus embouteillés de Belgique. Strombeek-Bever décroche la première place du classement avec en moyenne 4h42 d’embouteillage par jour ouvrable. Le ring de Bruxelles occupe une place de choix dans ce classement puisque sur les dix endroits les plus embouteillés du pays, sept se trouvent sur le périphérique bruxellois. La périphérie anversoise est aussi citée, avec comme points noirs Borgerhout, Berchem et le tunnel Kennedy.
La spin-off louvaniste a également étudié la perte de temps occasionnée par ces bouchons.
Il en ressort qu’en 2002, les automobilistes ont perdu 8,3 millions d’heures coincés sur les autoroutes. Les camions ont eux perdu 900.000 heures sur le réseau autoroutier.
Le coût total de ces embouteillages est de €114 millions pour l’année 2002, selon Transport & Mobility. «Par jour ouvrable, les files coûtent €460.000, contre €33.000 un samedi. Les trois quart de ces coûts ont été occasionnés autour de Bruxelles et d’Anvers et les autoroutes flamandes assument 92% de ces coûts», selon l’étude. Les chercheurs ont également étudié le coût environnemental du trafic. Selon eux, le trafic autoroutier a causé en 2002 près de €360 millions de dommages à l’environnement.