L'avenir de la place Rogier
De la possession et l'usage individuels de l'automobile. La mobilité urbaine, l'environnement, l'automobile, les alternatives, les nouvelles technologies, Bruxelles.
-----Original Message-----
From: VAN xxx Serge
Sent: Thursday 27 May 2004 16:25
To: MARLY Renaud
Subject: Qu'en penser? (tu peux le publier sur ton weblog...)Renaud, mon collègue et néanmoins amis, voici un extrait de programe électoral d'un de nos belges partis... Je me suis dit... trois points... trois points te montrant où nous sommes et où nous allons à Bruxelles... entre autre en terme de mobilité... Mes commentaires entre les points et au bas de la page.1. La suppression de la Fiscalité d'agglomération sur l'activité économique.
Nous supprimerons la fiscalité d'Agglomération (à savoir, les additionnels au précompte immobilier) frappant encore et toujours toute activité économique bruxelloise, qu'elle soit le fait de grandes entreprises, de PME ou d'indépendants. Il s'agit pour nous de favoriser l'instauration d'un climat fiscal et administratif favorable à l'activité économique à Bruxelles.
C'est que fiscalement, Bruxelles présente pour les entreprises un différentiel négatif par rapport à nombre d'autres localisations possibles aux abords de notre Région. Pour nombre d'entreprises, il est aujourd'hui fiscalement plus intéressant de s'implanter en périphérie de la Région de Bruxelles-Capitale, voire, pour celles implantées à Bruxelles, d'envisager un « déménagement » ou une « délocalisation». Entre une implantation à Wavre (22 km de Bruxelles) et une implantation à Schaerbeek, la différence peut varier selon les cas du simple au? quadruple.
Or, une entreprise située en Région de Bruxelles-Capitale a statistiquement plus de chances d'engager des Bruxelloises et des Bruxellois qu'une entreprise qui s'installe dans un zoning industriel situé dans le Brabant wallon ou dans le Brabant flamand.
La meilleure manière d'assurer que des emplois puissent être occupés par des Bruxellois est encore de mettre en ?uvre des politiques qui maintiennent sur Bruxelles les entreprises qui y sont localisées, qui encouragent l'arrivée dans les 19 communes de nouvelles implantations, et qui promeuvent le dynamisme des indépendants et des très petites entreprises situées dans la Région.
Pour le CDH, il s'agit également d'encourager par cette voie l'activité d'indépendant comme point d'ancrage à la création d'emplois - et en particulier d'emplois peu qualifiés -, car la suppression de la fiscalité d'agglomération permet de toucher de manière positive l'ensemble des acteurs économiques en Région de Bruxelles-Capitale, et non plus comme c'est le cas aujourd'hui l'un ou l'autre secteur privilégié.
Conjointement, nous proposons la signature d'un « Pacte fiscal » entre les diverses autorités de la Région. En effet, il existe en Région bruxelloise une multitude d'autorités qui disposent du pouvoir fiscal et parafiscal (Région, communes, intercommunales). Or, pour mener une politique efficace, quel que soit le domaine envisagé d'ailleurs, une cohérence des politiques fiscales est plus que jamais nécessaire.
Il est temps que l'ensemble des acteurs politiques, économiques et sociétaux actifs en Région bruxelloise se mettent autour de la table et intègrent ces mesures fiscales et parafiscales dans une réflexion globale sur le type de ville, de société urbaine et d'économie que nous souhaitons, tous, pour Bruxelles. Ce « Pacte fiscal » doit être un élément de stabilité pour les acteurs qui décident de s'implanter dans la Région bruxelloise.Commentaires que celà m'inspire : Imaginons que le traffic ne se libère pas... corellons cela au fait que les entreprises installées à Bruxelles engagent en réalité très peu de Bruxellois (pour entre autre des raisons de qualification!). Il ne règleront donc pas le problème avec un pacte fiscal! Il doivent travailler sur l'enseignement en priorité... non pas de la fiscalité...Je rajoute à cela une ville engorgée, un réseau de transport défaillant pour les gens qui ne vivent pas dans Bruxelles... cela signifie que les entreprises sont responsable de l'entrée dans Bruxelles de milliers de travailleurs qui viennent, tels des moutons s'engorger dans des rues déjà surchargées...On ne peut donc que raisonnablement s'attendre à un déménagement des dites sociétés qui n'ont aucunes raisons valables pour rester : les employés viennent de dehors, ça coûte cher, ça pollue, ça engorge, ça retarde...3. Le libre accès sur le réseau de la STIB.
Si le CDH participe à un gouvernement, chaque habitant de la Région de Bruxelles-Capitale recevra chaque année un « Pass Mobilité » personnalisé lui permettant de prendre à toute heure une des lignes de la STIB.
Aujourd'hui, le libre accès sur le réseau de la STIB n'est accordé - et encore sous conditions horaires - qu'aux enfants de moins de 12 ans et aux seniors de plus de 65 ans. Notre volonté est d'étendre ce libre accès à tous les Bruxellois, quel que soit leur âge et quel que soit le moment dans la journée.
La gratuité généralisée est accordée sur le réseau de la STIB lors de certaines manifestations d'envergure qui nécessitent des mesures énergiques pour assurer une mobilité à Bruxelles, comme cela a été le cas lors de la Journée sans voiture, lors du Mariage du Prince Philippe et de la Princesse Mathilde ou du Sommet de Laeken.
L'instauration du Libre Accès sur le réseau de la STIB augmentera l'attractivité des transports en commun. Le succès des abonnements gratuits offerts aux seniors et aux enfants de moins de douze ans a démontré que le libre accès accroît sensiblement le nombre de déplacements effectués en transport en commun.
En Belgique, la gratuité généralisée des transports en commun a montré son efficacité dans des villes de petite taille comme Hasselt et Mons. L'initiative s'est étendue dans d'autres pays d'Europe, en France par exemple dans les villes de Compiègne et de Vitré. Notre ambition est de faire de Bruxelles la première grande ville d'Europe à assurer le libre accès pour ses résidents sur ses lignes de transport en commun.
Le « Libre Accès » aux réseaux de transports publics reste un sujet tabou. La plupart des responsables politiques estiment que les sociétés de transports en commun sont des sociétés commerciales comme les autres, dont la finalité est de faire du chiffre d'affaires et des bénéfices.
Or, si nous ne tenons compte que des recettes des titres de transport, toutes les entreprises de transports sont très largement déficitaires (la vente de billets et abonnements représente 35% des rentrées de la STIB). Sous l'angle strictement économique, le transport en commun est un produit intermédiaire. Il ne produit rien, il n'a pas de valeur économique intrinsèque, mais il est nécessaire, voire indispensable à la survie d'autres activités et politiques (commerce, mobilité des personnes et des biens, qualité de l'air, réduction de la production de gaz à effet de serre, ?). Au même titre que l'accès au réseau routier, il peut donc, par définition, être gratuit.
Bien... enfin quelque chose de sensé, sauf que... tu verras plus bas que les Bruxellois ne vont pas être tenté de prendre les transports en commun vu qu'on leur offre le parking gratuit sur tout l'agglomération, je cite : Pour ne pas pénaliser les Bruxellois, chaque Bruxellois pourra obtenir gratuitement une carte de riverain couvrant l'ensemble du territoire bruxellois. Ce qui, en soi, devient abérant si on sait que justement, ce sont les Bruxellois qui bénéficient du meilleur réseau de transport en commun... Que souvent, les navetteurs sont des gens qui n'ont pas trop le choix. Si j'avais un moyen de transport en commun d'une efficacité comparable (que je puisse m'assoir, que je prenne plus ou moins la même durée, que ce soit confortable (voir odeur etc)) il m'apparaît comme évident que je les utiliserais. D'ailleurs, quand je vivais à Bruxelles, ma voiture restait au garage toute la semaine...
4. La généralisation du parking payant dans les Zones de Bureau.
Le CDH entend mettre en ?uvre une et une seule gestion du parking en Région bruxelloise, dans le cadre d'une politique unique de stationnement visant à convaincre les automobilistes-navetteurs qui n'ont pas l'usage de leur voiture durant la journée à utiliser d'autres modes de transport pour leurs déplacements au c?ur même de la ville. Pour assurer une politique de mobilité qui parvienne à des résultats tangibles contre l'utilisation abusive de la voiture, le CDH propose donc l'instauration généralisée du parking payant dans les quartiers de bureaux à Bruxelles.
Le tarif pratiqué, harmonisé dans toutes les zones de bureaux de la région, doit être suffisamment élevé afin de dissuader les automobilistes navetteurs d'utiliser leur voiture jusqu'au lieu de travail. Cette politique a montré des résultats probants dans des capitales comme Amsterdam ou Londres (où l'augmentation des tarifs et la généralisation du parking payant dans le centre d'affaires a réduit la pression automobile de quelque 20 %).
Ce qui m'inspire l'intermède suivant... les travailleurs pour leur majorité viennent de la périférie. Le fait que l'offre de transport en commun ne correseponde pas au bsoin, les pousse à utiliser leur voiture. Le mouvement qu'on va engendrer risque d'être le suivant : les gens ne vont plus vouloir travailler à Bruxelles. La classe moyenne devant assumer le budget de l'état paie déjà un lourd tribu. Si en plus, ils doivent commencer à payer près de 15? la journée pour se parquer, ça leur fait 300? par mois... le mouvement de contestation risque d'engendrer l'exode des société... sauf que, pour les retenir, on parle d'abaisser leur charges fiscales (voir point 1).De plus, on sait que les transports en commun sont à la limité de la saturation. 5% de plus de voyageurs et le réseau ne peut plus les absorber! Manque de wagon, manque de tracteurs, manque de voies etc...
Nous mettrons donc en ?uvre les réformes suivantes:* la gratuité dans les parkings de dissuasion situés à la limite de la Région de Bruxelles-Capitale; il est aberrant comme l'a fait la STIB lors de l'inauguration des 4 nouvelles stations de métro dans le courant 2003 de faire chèrement payer les parkings situés à proximité des stations. Plutôt que de convaincre l'automobiliste navetteur d'abandonner sa voiture pour rentrer dans Bruxelles, cette mesure est de nature à le pousser à rentrer jusqu'au c?ur de Bruxelles ;
Sauf que... c'est déjà trop loin! C'esttrpo près de la ville, là, tu es déjà bloqué pour y arrivé. il faut focaliser sur les gares!Enfin, il faut SE-CU-RI-SER... rien de plus désagréable que de retrouver sa voiture fracturée...
*l'instauration du stationnement payant dans toutes les zones de bureau, et ce entre 8 h et 18 h (soit aux heures de bureau). Pour ne pas pénaliser les automobilistes qui utilisent leur voiture pour faire leurs courses, déposer leurs enfants à l'école, ?, la première heure sera gratuite. Les heures suivantes seront facturées à ? 3 de l'heure.
Ce me semble abérrant! Qui vise-t-on réellement???
* Pour ne pas pénaliser les Bruxellois, chaque Bruxellois pourra obtenir gratuitement une carte de riverain couvrant l'ensemble du territoire bruxellois.A quoi bon dans ce cas là?
* L'engagement de 400 agents affectés à la seule perception des tarifs horaires.
* Une répartition à parts égales des recettes de parking entre les acteurs suivants :o La STIB, pour compenser le manque à gagner généré par le « Libre Accès» accordé aux Bruxellois
Pourquoi ne pas en faire bénéficier tout le monde et ainsi réellement pousser les gens à laisser leur voiture à la maison, à la gare ou dans un parking de dissuasion?
o Le Fonds de Mobilité, à créer, qui a pour objectif de financer les investissements nécessaires à l'amélioration des dessertes des transports en commun dans les 19 communes et financer le personnel chargé de la perception des redevances de stationnement.
o Les communes.Avec ce système, la journée de parking pour un navetteur reviendra entre ? 20 et ? 25. Ce prix est celui qui est appliqué aujourd'hui par les communes lorsque les automobilistes choisissent de payer le tarif B en matière de parking, celui qui prévaut quand on n'alimente pas directement le parcmètre.
e20 à 25?... donc 500? par mois... honteux!!! Est-ce là le prix à payer? Ai je le choix entre 6 heures de trajet en train et transport en commun par jour (QUASI UNE JOURNEE D TRAVAIL!!!) ou payer 500? pour mois, ce qui grèverait mon budget?
C'est là, je pense, une mauvaise solution pour un vrai problème
Cambio nous vient d'Allemagne. Presque 30 voitures à Bruxelles et 450 membres, l'auto-partage existe bien.
Ce message sur BRUXELLES, ma ville.
Zapper la pub sur la télé c'est du vol.
Sur cette image (prise avec un SE T610, c'est un téléphone...), on devine un parc de stationnement dit "de dissuasion". Il est situé à l'arrivée de l'E40 sur Bruxelles sortie Reyers (RTBF).
Vous ne la voyez pas ? C'est que vous utilisez Internet Explorer qui la renvoie tout en bas de la page.
L'article "Yahoo! Auto - Essai/ Toyota Prius II : l'alternative écologique" qui nous parle de notre future voiture.
A chaque fois que j'aperçois une publicité pour une offre de leasing ou qu'un proche utilise une voiture de location, je saute sur ma calculette pour en extraire le coût de revient kilomètrique. Je découvre, souvent d'ailleurs, qu'en cas d'utilisation complète du forfait kilomètrique, on atteint des 0,20 à 0,25 euros par kilomètre. Ce qui est moins cher que les 0,3 à 0,4 euros par kilomètres liés à la possession de son véhicule (chiffres : Automobile Club).