jeudi, avril 29, 2004

antipub car la voiture n'est rien sans la pub

Je vous conseille la visite de antipub.be et leur action originale Boycott Werchter 2004 visant à rappeler que Clear Channel, l'organisateur de cet événement bien connu en Belgique, est d'abord une multinationale soutenant des intérêts américains.

4x4 de ville : la plaie !

A Bruxelles comme ailleurs, la rage du 4x4 de ville s'empare de nos concitoyens aisés.
Non content de saccager et polluer la campagne et d'effrayer la faune le week-end, voici Bigfoot sur nos orteils.
Premier constat : ceux qui s'offrent ces 4x4 doivent être d'anciens propriétaires de BMW, car ils en ont le même comportement sans-gêne et dangereux, qu'illustre bien la phrase populaire "Pousse-toi de là que je m'y mette !".
Deuxième constat : une bonne partie de ces heureux conducteurs sont des femmes, qu'une étude a déjà identifié comme étant des mauvais conducteurs qui se protègent de leurs erreurs de conduite par la taille et la hauteur de leur véhicule, et évitent ainsi d'avoir à améliorer leur conduite. Rassurant, non ?
Souvenons-nous tous qu'un 4x4 est plus sûr... surtout pour celui qui est dedans ! Le jour où un de ces hauts chauffards refusera la priorité à votre C2, vous serez heureux de voir comme il a été bien protégé par sa voiture...
Peu d'actions en cours sur ce sujet, mais on peut toujours visiter : http://www.anti4x4.net/.
A quand un tract anti-4x4 à mettre à l'arrière de sa voiture ?

jeudi, avril 22, 2004

Mondialisation : le jackpot des alters

Lu sur nouvelobs.com.
Tout client trouve son fournisseur...

mardi, avril 20, 2004

Covoiturage versus Auto-partage (II)

Résumé de l'épisode précédent :
Le covoiturage, c'est être plusieurs dans la même voiture. L'auto-partage, c'est la mutualisation de la voiture, son usage successif par plusieurs personnes.
J'ai parlé en point 1. du trajet domicile-travail. Une fois pour toutes, c'est un trajet captif, déterminé, connu, parfaitement adapté au transports en commun. Le faire en voiture n'est possible que grâce au covoiturage qui divise aux heures de pointe la place nécessaire par le nombre de passagers.

2.- le trajet "alimentation-sports-loisirs" : c'est tout l'inverse de l'autre.
Jugez-en :
  • fréquence : aucune, trajets sporadiques
  • plage horaire : imprévisible
  • point de départ, d'arrivée, distance : imprévisibles, le plus souvent un aller-retour domicile
  • nombre de passagers : variable
  • présence de bagages : vraisemblable (affaire de sports, courses)

C'est donc un trajet qui échappe en grande part à la prévision, et c'est d'ailleurs ce qui fait son plaisir : c'est aussi ça la liberté d'aller et venir.
Même moi, je ne sais pas que dans un quart d'heure je voudrai aller au cinéma.

A cela quelle solution pour réduire coûts, pollution et surface occupée : l'auto-partage, la voiture mutualisée.
Prenons une image : vous habitez un immeuble avec ascenseur. Y a-t-il un ascenseur par appartement ?
La question fait rire, car si c'était le cas, on voit immédiatement les inconvénients liés : énorme problème de surface occupée, coût de l'achat et de la maintenance des ascenseurs, pour une utilisation individuelle infime.
Eh bien, la voiture c'est la même chose : pour les trajets décrits ci-dessus, pourquoi posséder une voiture à plein temps qui prend de la place et de l'argent 24h/24 alors qu'on en a besoin une demi-heure de temps en temps ?

L'auto-partage mutualise les besoins en trajet (et non le besoin de voiture).
L'auto-partage satisfait le besoin en trajets de 10 personnes avec une seule voiture. Gain en place : 9 voitures, gain en argent : 9 voitures = 90% de réduction pour chacun.
A suivre...

jeudi, avril 08, 2004

L’ordinateur plus pollueur que la voiture !

Est-ce que je me trompe d'ennemi ? :-)
Lu dans Metro aujourd'hui.

BRUXELLES
Vu sa faible espérance de vie, l’ordinateur est comparativement beaucoup plus polluant qu’une voiture.

Un ordinateur pollueur dont les effets néfastes sur l’environnement sont trop souvent négligés.

Mercure, plomb, arsenic, cadmium... l’ordinateur pollue assurément. Et pourtant, bon nombre de «vieux» PC devenus obsolètes après trois ans terminent leurs jours dans des dépotoirs à travers le monde. Objet culte, vendu par millions, l’ordinateur renferme des composants toxiques insoupçonnés par son utilisateur. Tubes cathodiques remplis de plomb, batteries pleines de mercure ou de lithium, disques durs bourrés d’aluminium... La liste est longue. Si l’on en croit une étude de deux chercheurs de l’université des Nations Unies, la production d’un ordinateur et d’un écran nécessite près de 250 kg de combustibles, plus de 20 kg de produits chimiques et près de 1,5 tonne d’eau. Vu sa faible durée de vie, l’ordinateur utilise comparativement 315 fois plus d’énergie et de matière première qu’une automobile.

Après trois ans, fini le PC nec plus ultra, à la casse le vieux beau rempli de PVC non-recyclable.

Depuis fin 2002, la mort de nos compagnons électroniques interpelle l’Union européenne qui impose aux fabriquants de prendre en charge la collecte, le recyclage et l’élimination des polluants électroniques. Un coût certain pour les entreprises qui s’empressent de le répercuter sur les consommateurs avec la bénédiction de l’UE qui leur laisse 10 ans pour produire des appareils moins polluants. L’Europe estime le coût de recyclage de ces millions d’ordinateurs à près de €40 milliards par an.

De leur côté, les Etats-Unis traînent les pieds. Il faut dire que la majeure partie des ordinateurs produits et consommés -et donc jetés- dans le monde le sont au pays de l’oncle Sam. Un coût énorme en recyclage! Le premier fabricant mondial de microprocesseurs, le géant américain Intel vient toutefois d’annoncer qu’il fonctionnerait d’ici la fin de l’année au sans plomb en affirmant réduire de 95% cette teneur nocive dans ses puces et autres composants électroniques.

La réaction de ses concurrents japonais ne s’est pas faite attendre, plusieurs d’entreeux, dont Nec, ont annoncé éliminer totalement le plomb de leurs produits d’ici mars 2006. Pour une fois, la concurrence joue dans le bon sens!

@ www.unu.edu/zef/publications

lundi, avril 05, 2004

MyRssAlerts : notification par mail de blogues mis à jour

Etant un inconditionnel du courrier électronique et du push, je vous recommande MyRssAlerts, interface minimaliste, notifications au rendez-vous.

màj 08 avril 2004 : je ne suis pas encore certain de la fiabilité de ce service, attendre et voir.

jeudi, avril 01, 2004

Covoiturage versus Auto-partage.

Le covoiturage, c'est être plusieurs dans la voiture pour un trajet. L'auto-partage, c'est être plusieurs à utiliser successivement une même voiture. On peut alors parler de mutualisation de la voiture.
Mais pour quels besoins ?
Il m'apparaît deux types de besoins très distincts :
1.- le célèbre "trajet domicile-travail"
Ce qui saute aux yeux pour ce trajet, c'est son déterminisme.
Jugez-donc :
La fréquence est connue (cinq allers-retours par semaine),
la plage horaire moyenne est connue,
le point de départ, d'arrivée et la distance sont connus,
le nombre de passagers (1) est connu,
et l'on sait que c'est un passager sans bagages (pas besoin de coffre).
C'est donc un trajet extrêmement captif, tout à fait compatible avec les transports en communs qui sont eux-mêmes captifs et remplissent tous les critères présentés ci-dessus.
Pour les forcenés qui tiennent à faire ce trajet en voiture, le problème est insoluble : pour rouler, il faut de la place et la place est finie. On aura beau doubler les autoroutes, la demande aux heures de pointe ne sera jamais satisfaite.
Le seul moyen de réduire la surface utilisée est alors le covoiturage : quatre voitures avec un seul passager occupent 4x10m², une voiture avec quatre passager occupe 10m². On divise par quatre le besoin en surface.
2.- le trajet "alimentation-sports-loisirs" : j'en parlerai dans mon prochain message...